L'air de la ruche
Respirer l'air de la ruche (mai à septembre)
Unique en Suisse romande, pratiqué depuis de nombreuses années dans les pays de l'est, on se soigne grâce à l'air de la ruche pour soulager les allergies au pollen, asthme, migraines, sinusite, problème respiratoire ou simplement comme moment de détente.
Cette thérapie est possible entre le mois de mai à septembre à Assens et à Gryon (accès en chaise roulante possible). Toute l'année je vous propose des séances de vapeur à la propolis.
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Ma labellisation Bio Bourgeon vous garantit un air exempt de tout produit chimique se trouvant des les cires. Le matériel utilisé pour l'air de la ruche a de plus été testé médicalement. Chaque personne reçoit son masque personnel pour vous assurer de la meilleure hygiène possible. J'ai par ailleurs mis au point un procédé naturel qui me permet d'obtenir plus de methyl palmitate par ruche et donc une plus grande efficacité.
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Le traitement consiste en respirer l'air de la ruche à travers un masque et un tuyau avec un grillage, et ce dans un pavillon, donc aucun contact avec les abeilles.
La session se fait par tranche de 30 minutes (2x15 minutes par ruche). Un test préalable de 10 minutes est fait.
Selon les cas à traiter, il est recommandé de faire entre 6 à 24 sessions. Durant la cure, les séances devraient se faire idéalement tous les jours ou tous les 2-3 jours. Une cure intensive de 2 fois par jour est possible sur demande. Une collaboration avec le médecin traitant est très appréciée, mais pas obligatoire. Un test avant-après est possible sur demande avec un pneumologue partenaire. L'âge minimal recommandé pour de telles cures est pour les enfants à partir de 3 ans. Il n'y a pas de contre-indication au suivi d'un tel traitement, sauf en cas d'allergie aux abeilles. Le traitement peut être interrompu à tout moment.
Sur demande, une cure intensive de 2 sessions par jour est possible à Assens et à Gryon. La location d'une chambre dans notre chalet à Gryon est possible sur demande.
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Explication scientifique :
M. Yves Leconte de L'Inra d'Avignon a fait des recherches pendant plus de 20 ans sur les molécules volatiles de la ruche. Ses recherches ont permis de démontrer le lien entre les phéromones (11 différentes) émises par le couvain, qui servent à communiquer avec le reste de la ruche sur les besoins nécessaires aux larves. L'une de ses phéromones, le methyl palmitate, a été étudiée sur des souris auxquelles on a induit l'asthme. Le metyhl palmitate a montré un pouvoir anti-inflammatoire égal aux médicaments stéroïdiens.
Une étude médicale menée en Allemagne a démontré qu'il n'y avait pas de contre-indication à respirer l'air de la ruche et les résultats obtenus pour les personnes souffrant d'allergie au pollen étaient positifs.
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Selon le Dr Henri Joyeux:
Dans la ruche, les abeilles ont un langage chimique. Or, ce comportement est entièrement inscrit dans ses gènes. Il est donc génétiquement programmé. Des molécules volatiles sont libérées en permanence. Ce sont des phéromones, à différencier des hormones.
Beaucoup de molécules des phéromones ont selon nos amis chimistes des radicaux ”Méthyl” réunissant une molécule carbone et 3 d’hydrogène ”CH3”.
La richesse en « méthyl » au niveau de l’air de la ruche interviendrait pour inhiber l’expression du gène d’une Interleukine particulière IL 5 qui est un pro-inflammatoire majeur.
Cette inhibition de l’expression du gène de l’IL5 dans les cellules du système immunitaire conduit à une décroissance du taux de cette IL 5 pro-inflammatoire et donc au soulagement du malade à l’endroit de l’inflammation. C’est le cas pour tout le système respiratoire.​
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Selon M. Patrice du Sert :
Les molécules volatiles de la ruche nous introduisent dans le monde de l’épigénétique. L’hyperméthylation de certains sites de l’ADN conduit à l’inactivation du gène.
La méthylation des histones condense l’ADN et empêche l’expression d’un gène.
• L’étude de l’épigénétique a montré que l’hyperméthylation de certains sites de l’ADN conduit à une inactivation du gène ; d’autre part la méthylation des histones (protéines sur lesquelles s’enroule l’ADN) tend à condenser l’ADN et à empêcher l’expression d’un gène.
• La richesse en « methyl » au niveau de l’air de la ruche peut donc intervenir pour inhiber l’expression du gène de l’IL 5 par, 1) méthylation forte de l’ADN et 2) méthylation des histones.
• Ces deux mécanismes concourent à provoquer une « compaction » de l’ADN dans la région où se situe le gène de l’IL5, empêchant le complexe de transcription d’accéder au site spécifique sur ce gène, donc la synthèse de l’ARN messager (ARNm) ne peut être effectuée. En absence d’ARNm transcript, il n’y a pas de synthèse d’IL5 possible. Cette hyperméthylation a donc « neutralisé » l’expression du gène IL5.
• Ce « marquage » épigénétique est transmissible aux cellules filles et peut même perdurer pendant plusieurs générations, permettant d’expliquer les bons résultats durables dans le temps chez les Asthmatiques. Cette inhibition de la surexpression du gène de l’IL5 dans les cellules du système immunitaire conduirait à une décroissance du taux de cet IL pro-inflammatoire et donc au soulagement du malade.

Nombre de séances préconisées:
Bronchite chronique, allergie au pollen, sinusites, renforcement du système immunitaire, maux de tête, dépression
(6 sessions)
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Asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive
(12 à 24 sessions)
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Chalet à Gryon pour un séjour pour l'air de la ruche cure intensive

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